De nombreux phénomènes apparaissant à l’interface graphique des calculatrices sont liés à la discrétisation des tracés sur un écran composé d’un nombre fini de pixels. Par exemple, si la fonction représentée est périodique (Figure 4) et si la distance entre deux points de calcul est proche de la période (si bien que les deux images successives calculées sont proches), les pixels ainsi éclairés (marqués par des croix sur la Figure 3) seront les seules traces de la représentation graphique apparaissant à l’écran, et « cacheront » ainsi l’oscillation de la représentation entre deux points de calcul successifs.

Figure 4. Une représentation graphique sur l'écran d'un ordinateur (ou d'une calculatrice) pour la fonction sinus

En savoir plus sur la discrétisation des écrans (annexe 4)
En savoir plus sur la représentation graphique des fonctions (annexe 5)
En savoir plus sur la représentation graphique des suites (annexe 6)

Quel que soit le type de calculatrice graphique utilisée, la saisie et la représentation d’une fonction ou d’une suite fait appel à un certain nombre d’applications et de fonctionnalités. Une méconnaissance de la structure interne de la calculatrice fait parfois que des élèves s’interrogent devant des notifications d’erreurs :

• « je ne comprends pas, j’ai rentré la fonction mais cela ne va pas. »

• « je ne vois rien » (cas vraiment très fréquent)
  

Ces quelques fiches devraient permettre de s’approprier un peu les différentes applications et leurs fonctionnalités associées :

• saisir des fonctions (fiche 2)

• régler la fenêtre de représentation d’une fonction (fiche 3)

• utiliser la table numérique (fiche 4)

• utiliser les fonctionnalités de l’écran graphique (fiche 5)

• saisir des suites (fiche 6)