Présentation de la méthode d’indexation
Dans la phase de pré-indexation, certains champs du LOM ont été intégrés dans les différentes fiches composant la ressource. Le LOM a été exploité dans la phase de création et de mise au point de la ressource pour mettre en évidence dans la ressource, les informations nécessaires pour définir les conditions d’utilisation de la ressource par d’autres utilisateurs que ses auteurs. Cette phase correspond à l’objectif de mutualisation des ressources pédagogiques qui a émergé dès le modèle 2000 des ressources.
Nous avons procédé en deux étapes : une phase de pré-indexation et une phase d’indexation.
En 2000, pour le SFoDEM, la création et la mise au point d’un modèle de ressources pédagogiques et des ressources conformes à ce modèle prenaient alors le pas sur la création d’un vivier de ressources ou l’apport de ressources à un vivier existant. Dans l’énumération suivante, on note entre parenthèses les références des champs du LOM FR.
  • Dans la fiche d’identification on retrouve des champs du LOM FR suivants : les auteurs (2.3.1 avec le rôle auteur), le niveau (5.6 et classification du SCEREN), les mots-clés (1.5), le type d’activité pédagogique (5.12) et une description résumée (1.4) ;
  • Dans la fiche technique, on retrouve les champs du LOM FR suivants : le logiciel utilisé (exigences techniques 4.4).
Dans la phase d’indexation, fin 2006, la ressource pédagogique est stabilisée ; elle est prête à l’emploi. L’indexation permet de la verser dans un vivier. Compte-tenu de la parution de la norme LOM FR en décembre 2006, c’est cette norme qui est retenue.L’indexation fait intervenir plusieurs catégories d’intervenants pour remplir les différents types de champs.
  • Le documentaliste (IREM de Montpellier) recherche les classifications pertinentes (9). Nous avons opté pour la nomenclature des niveaux du SCEREN (Sceren V 2.1) pour ce qui concerne le niveau éducatif, la nomenclature disciplines du SCEREN (Sceren V 2.1) pour ce qui concerne les disciplines, le thésaurus MOTBIS 2007 pour représenter les sous-thèmes concernés dans la discipline ;
  • L’auteur de la ressource donne les caractéristiques pédagogiques de la ressource. Dans le cas précis, elles ont été extraites de la ressource et validées par les auteurs et les pilotes.
  • La cellule technique remplit les champs techniques de la ressource : taille des données, configuration nécessaire, localisation physique des ressources sur le serveur ;
  • Le responsable institutionnel définit les droits d’utilisation des ressources. Ici, une licence creative commons permet d’utiliser la ressource sous réserve d’une utilisation non commerciale, de respecter la propriété intellectuelle, de dériver le cas échéant une ressource de la ressource primitive en conservant les mêmes restrictions sur la ressource dérivée que sur la ressource primitive. Le responsable institutionnel valide également en interne les méta-données ;
  • Le responsable du vivier qui accueille la ressource, valide en externe les méta-données (contenu et conformité à l’implantation technique des méta-données). Le cas échéant, un comité éditorial examine le contenu de la ressource avant de l’inclure. L’apport d’une ressource dans un vivier peut être comparé à l’attribution d’un label de qualité par l’institution responsable du vivier.
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