Prises de position institutionnelles
Prises de position institutionnelles

Le développement du SFoDEM se situe dans le fil de propositions institutionnelles, de trois points de vue :
  • du point de vue de l’intégration des TICE
    Dans les programmes de mathématiques (consultables sur le site du CNDP (http://www.cndp.fr) ), les références à l'usage des TICE ont bien sûr évolué, depuis les simples évocations de la possibilité d'utiliser une calculatrice ou un ordinateur que l'on retrouve par exemple dans les programmes de seconde générale et technologique de 1980, jusqu'aux programmes actuels de cette même classe qui indiquent en introduction : « L'informatique, devenue aujourd'hui absolument incontournable, permet de rechercher et d'observer des lois expérimentales dans deux champs naturels d'application interne des mathématiques : les nombres et les figures du plan et de l'espace. Cette possibilité d'expérimenter, classiquement davantage réservée aux autres disciplines, doit ouvrir largement la dialectique entre l'observation et la démonstration, et, sans doute à terme, changer profondément la nature de l’enseignement ».
    On lit aussi, dans les programmes de 3ème (http://eduscol.education.fr/D0015/LLPHPR01.htm) «la mise en œuvre, dans un tableur, d'algorithmes comme celui d'Euclide, permet la mise en place d'une réflexion particulière sur les automatismes de calcul qu'une machine peut prendre en charge».
    De même, l'inspection générale de mathématiques insiste sur «l'usage raisonné de plusieurs types de logiciels » (http://eduscol.education.fr/D0015/cadrage_math_et_TICE.pdf)
  • du point de vue des dispositifs de formation continue
    Il ne s’agit pas ici de prescriptions institutionnelles, mais de propositions faites dans le dernier rapport de la Commission de Réflexion sur l’Enseignement des Mathématiques
    (http://smf.emath.fr/Enseignement/CommissionKahane/) , portant sur la formation des maîtres, qui évoquent l’intérêt du travail collaboratif à distance pour assurer l’accompagnement des enseignants
    « La commission estime que, pour être réellement efficaces et conduire à des évolutions durables, les actions de formation continue, notamment celles visant à des modifications substantielles des pratiques des enseignants, doivent se doubler de dispositifs de suivi et d’accompagnement sur le terrain. Elle estime que les moyens de formation et de travail collaboratif à distance offerts par les TICE devraient être davantage exploités pour assurer ces suivi et accompagnement ».
  • du point de vue des ressources pédagogiques
    Des "fiches pédagogiques" sur les usages possibles dans l'enseignement d'un bureau virtuel de type ENT (Environnement Numérique de Travail) sont mises en ligne par Educnet, le site Internet du ministère de l'Éducation nationale dédié aux technologies de l'information et de la communication.
    (http://www2.educnet.education.fr/sections/secondaire/usages/ent/fiches-usag)
    Ces fiches correspondent aux réalisations pendant deux ans d'une vingtaine d'enseignants exerçant en collèges et lycées généraux et professionnels dans 13 académies. Elles comportent des exemples concrets classés par "objectifs" (échanger, publier des travaux d'élèves, travailler en collaboration pour une réalisation commune, mettre à disposition des ressources, informer) et par "activités" (produire ensemble, partager des idées, être acteur de son apprentissage, acquérir des méthodes de travail, constituer une base commune d'information, accéder à des outils, promouvoir et dynamiser les activités de l'établissement). On retrouve bien l’ «esprit SFoDEM» dans ces aides structurées au travail des enseignants, dont le ministère souhaite qu’elles soient reprises et enrichies par les utilisateurs potientiels.
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